Vous venez de recevoir un diagnostic de syndrome de l’intestin irritable, et le seul traitement proposé se limite à des anti-diarrhéiques, des probiotiques ou des laxatifs ? Peut-être même vous a-t-on dit « arrêtez de stresser, ça ira mieux » ?
Et pourtant, non, ce n’est pas une fatalité !
Le syndrome de l’intestin irritable résulte souvent d’un mélange complexe de causes sous-jacentes, ce qui peut rendre difficile la compréhension précise de vos symptômes et leur origine.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions concrètes pour mieux vivre avec ce trouble et, dans certains cas, en réduire considérablement les impacts. Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est souvent diagnostiqué par exclusion lorsqu’il y a absence de lésion ou d’anomalie visible ou que d’autres troubles digestifs comme les intolérances alimentaires, les infections, ou des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ont été écartés. Cela contribue à donner l'impression qu'il est un "diagnostic par défaut".
Les causes du SII ne sont pas toujours bien comprises et surtout elles sont dans la majorité des cas, multifactorielles. Il peut être associé à des troubles du microbiote intestinal, à une hypersensibilité intestinale, à des facteurs psychologiques (comme le stress ou l’anxiété) ou à des troubles de la motilité digestive voire des mutations génétiques (FUT 2). Le SII est un diagnostic clinique basé sur les critères de Rome IV, qui ne nécessitent pas d'investigations approfondies sur les causes sous-jacentes. Par conséquent, si on ne cherche pas activement les causes précises des symptômes, ceux-ci sont souvent regroupés sous le "parapluie" du SII.
Maintenant, on possède de nombreuses études qui indiquent que le syndrome de l'intestin irritable (SII) est souvent associé à d'autres conditions sous-jacentes ou coexistantes, comme le SIBO, le SIFO, l'IMO, la candidose ou des formes de dysbiose intestinale.
- SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) : Il s’agit d’une prolifération bactérienne dans l'intestin grêle qui est fréquemment observée chez les personnes atteintes de SII, notamment dans les formes avec diarrhée ou ballonnements. Certaines études montrent que traiter le SIBO (par des antibiotiques naturels) améliore considérablement les symptômes du SII.
- SIFO (Small Intestinal Fungal Overgrowth) : Cette prolifération fongique, bien que moins bien documentée que le SIBO, peut également être liée au SII, en particulier chez les personnes ayant un déséquilibre du microbiote ou ayant suivi des traitements antibiotiques prolongés.
-IMO (Intestinal Methanogen Overgrowth) : Cette surcroissance de micro-organismes méthanogènes (comme Methanobrevibacter smithii) est souvent associée au SII avec constipation (SII-C). Contrairement au SIBO, qui produit des gaz hydrogène, l’IMO se caractérise par une surproduction de méthane, ce qui ralentit la motilité intestinale.
-Candidose : Une prolifération de levures, comme Candida albicans, peut entraîner des ballonnements, des douleurs abdominales et d'autres symptômes digestifs similaires à ceux du SII. La candidose est souvent associée à un déséquilibre du microbiote intestinal.
-Dysbiose intestinale : Le déséquilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries intestinales est une caractéristique commune chez les patients atteints de SII. Ce déséquilibre peut exacerber l'inflammation locale, perturber la digestion et contribuer à l'hypersensibilité intestinale.
Il existe des solutions naturelles pour soulager vos troubles. N’hésitez pas à prendre rendez-vous !
Sources: